Rondes et chansons de France n° 1

  • Date de parution :1958
  • Format : 45 tours/17 cm
  • Référence : E1E 9100
  • Interprètes : Lucienne Vernay (LV) et les Quatre Barbus (QB)
  • Illustrations : ?

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Face 1 – Plage 1 : Frère Jacques (LV/QB)

Célèbre comptine dont l'apparition remonterait au XVIIème siècle.
Une information récente publiée sur France Musique en attribuerait la paternité à Jean-Philippe Rameau. 
Sans doute une des plus traduite au monde. Quelques exemples :
Allemand: Bruder Jakob, Bruder Jakob,/ Schläfst du noch? Schläfst du noch?/ Hörst du nicht die Glocken? / Ding dang dong, ding dang dong.
Anglais : Brother John, Brother John! /Are you sleeping? Are you sleeping?/ Morning bells are ringing / Ding, ding, dong. Ding, ding, dong.
Espagnol: Martinillo, martinillo/ ¿Dónde está, dónde está?/ Toca la campana,/ Din, don, dan, din, don, dan.
Italien: Frà Martino, campanaro, /Dormi tu? Dormi tu?/ Suona le campane! / Din don dan, din don dan.
Néerlandais: Vader Jakob, vader Jakob,/ Slaapt gij nog, slaapt gij nog? / Hoor de klokken luiden, / Bim bam bom, bim bam bom.
Vous remarquerez que pour cette dernière langue les cloches résonnent d'une drôle de façon. Tout comme la langue d'ailleurs… Bon, j'arrête là mes allusions perfides…

Pour en revenir à l'interprétation de Lucienne Vernay et les Quatre Barbus, elle se fait classiquement sous la forme du canon, et « a cappella ». Le seul accompagnement étant le bruit des cloches en arrière-plan. Interprétation particulièrement réussie…

Face 1 – Plage 2 : Maman les p'tits bateaux (LV/QB).

Sans doute une chanson écrite à la fin du XIXème ou au début du XXème siècle.
Chanson de circonstance à la grande époque de ces trois-mâts de commerce rapides que l'on appelait les « clippers ».
C'est en entendant cette chanson que Pierre Valton bonnetier troyen, fabricant de sous-vêtements a créé la marque « Petit Bateau » vers 1920.

Face 1 – Plage 3 : Jean de la Lune (QB).

Petite chanson onirique reprenant le thème des êtres miniature. Certainement publiée en 1890. L'auteur des paroles serait un certain Adrien Pages sur une ancienne mélodie, peut-être une ronde d'une musique militaire.
Cette chanson m'a toujours fait rêver, ainsi que le dessin qui l'accompagne.

Voici la version « 1966 » interprétée par Renée Caron et les petits chanteurs de l'Île-de-France.
Chacun jugera…


Face 1 – Plage 4 : À la volette (LV/QB)

Paradoxalement, c'est une des comptines les plus connues dont on a plus de mal à trouver l'origine. Remarquons la grande précision de Wikipédia qui nous dit en l'occurrence : «comptine du domaine public»…
Pour vous consoler voici le lien qui pointe vers une vidéo de la désopilante série d'Alexandre Astier, Kamelott, dont le thème est justement cette comptine. Cliquez ici

Face 2 – Plage 1 : Le bon roi Dagobert (LV/QB)

Plus facile de situer l'origine de cette chanson.
Les paroles datent du milieu du XVIIIe siècle. Elle était très en vogue jusqu'à la révolution, car c'était bien évidemment une façon de se gausser des souverains Louis XV et Louis XVI.
Ceci d'autant plus qu'il y a pléthore de couplets dans la version originale (25).
Quant à la musique, elle remonterait au Moyen Âge, car il s'agirait une sonnerie de vénerie. Les premières notes sont en effet caractéristiques.

Face 2 – Plage 2 : la légende de Saint-Nicolas (LV)

Parmi toute la collection, sans doute une de mes préférées. Il faut dire que Lucienne Vernay y met beaucoup de conviction.
L'origine de cette chanson ?
Très certainement une tradition orale très ancienne dans les contrées où Saint-Nicolas était vénéré (nord-est de l'Europe).
La version présentée ici a été « recueillie » par un des « poètes maudits », Gérard de Nerval. Il la publiera dans La Sylphide en 1842. À noter que dans la présente version il manque un couplet, comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres chansons de la collection, ceci étant dû au fait qu'il fallait en faire tenir 4 sur une face, ce qui était parfois une gageure.

Face 2 – Plage 3 : Belle Rose (LV/QB)

Créée peut-être au début du XIXème siècle (?)…
En tout cas, une chanson à « double sens », qui fait la part belle à la morale de vertu et de fidélité familiale…
Elle fait partie de ces très nombreuses chansons qui tournent autour de bergères, si je puis m'exprimer de cette façon….

Face 2 – Plage 4 : À la claire fontaine (QB)

A l'instar de « À la volette », une des chansons les plus connues du répertoire populaire français. Par contre, son origine est, elle , plus facilement identifiable.
Si on ne connaît pas son auteur, on sait qu'elle a été véhiculée par les soldats du marquis Louis de Montcalm pendant la guerre franco – anglaise du milieu du XVIIIe siècle pour la possession des territoires du Canada. Elle a été reprise par les colons, et s'est imposée pendant un moment comme hymne de la Nouvelle-France.
Elle est magnifiquement interprétée « a cappella » par les Quatre Barbus.

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