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Un petit montage de quelques minutes de toutes ces fameuses scènes qui ont rendu le film célèbre.

Louis de Funès, 100 ans le 31 juillet 2014, on aime ou on n’aime pas. Cela ne se discute pas.
Personnellement, il ne m’est pas indifférent, et si on accepte son cabotinage quelquefois exagéré, cela permet de passer des bons moments de rires et de sourires.
Même s’il est parfois controversé par la critique cinématographique, mon film « culte », c’est Rabbi Jacob. Merveilleusement réalisé par Gérard Oury avec des dialogues de sa fille Danièle Thompson, c’est un film humaniste, même si celui-ci peut paraître un peu désuet, surtout en ce moment.
Difficile de choisir parmi toutes les scènes. En voici quand même un montage d’une demi-heure qui reprend celles que je préfère. Surtout le dialogue du début entre Victor Pivert et son chauffeur Salomon. Ceci d’autant plus qu’il est lié de manière indissoluble à un épisode de ma propre vie.
 
Pour ceux qui seraient irrémédiablement « allergiques » à Louis de Funès, voici quand même le synopsis de ce film qui leur sera utile s’ils décident regarder quand même ce montage :

Jacob Schmoll rabbin hassidique de New York s’envole pour Paris pour assister à la bar-mitsva de son petit neveu David.
Pendant ce temps, Victor Pivert industriel parisien colérique, xénophobe et raciste en revenant de Deauville pour assister au mariage de sa fille a un accident de voiture provoqué par le fait que son chauffeur Salomon lui apprend qu’il est juif. En demandant du secours dans une usine de chewing-gum il tombe sur un groupe des services secrets d’un pays arabe, dirigé par le colonel Farès qui vient d’enlever un opposant en plein Paris, Mohamed Larbi Slimane et s’apprête à l’exécuter. Ce dernier, réussissant à s’ échapper entraîne Victor Pivert et veut le contraindre à quitter le pays avec lui.
À Orly, afin d’échapper à Farès ils se déguisent en rabbins. Ils sont pris pour Rabbi Jacob et son assistant par la famille Schmoll venue attendre le véritable Jacob à l’aéroport. C’est l’occasion pour eux de s’échapper, ils se retrouvent ainsi en plein quartier du Sentier pour la bar-mitsva de David.
Grâce à la complicité de Salomon ils finissent par penser échapper à Farés et se précipitent aux Invalides pour le mariage de la fille de Victor Pivert. C’était sans compter sans la pugnacité du colonel qui entre temps a enlevé le véritable Rabbi Jacob…

 
Faisons remarquer au sujet des acteurs, qu’apparaissent pour la première fois dans ce film comme « silhouettes » Gérard Darmon (un « maramouche » de Farès) et Miou-Miou (Antoinette, la fille de Pivert).
Ce film a été l’occasion d’un ultime retour de la grande actrice Suzy Delair (Germaine Pivert), pétillante Coraline dans le film de Dréville « Copie Conforme » aux côtés de Louis Jouvet. Notons que Suzy Delair vient de fêter son 98e printemps…
Quant au véritable Rabbi Jacob, il est interprété par un autre acteur d’avant-guerre, Marcel Dalio. Paradoxalement, celui-ci détestait cordialement Gérard Oury qu’il avait surnommé le « thief of bad gags » (le voleur de mauvais gags), en référence bien évidemment au « Voleur de Bagdad ».